Idée de cadeau de Noël broderie by Mamie Sailor ! 

Cadeaux de noël broderie pour les vieux loups de mer : 

La Mercerie de Mamie

  • Un needle minder : pour compléter sa collection d’outils de mercerie, c’est un petit objet pratique et fun qui te permet de ne plus perdre ton aiguille quand tu brodes ! Elle est aimantée sur ton ouvrage ! Needle minder : porte-aiguille aimanté. 
  • De la cire à fils : là aussi, c’est un petit objet de mercerie bien pratique qui te permet d’enfiler plus facilement ton fil dans le chas de l’aiguille et surtout qui permet de gainer les fils métallisés récalcitrants ! Ils sont faits mains par mamie elle-même avec une recette secrète transmise de générations en générations…
  • Un mini ciseau de broderie : celles et ceux qui aiment la broderie collectionnent les ciseaux de broderie, c’est une règle universelle. Alors, quoi de mieux que d’offrir une minipaire à la brodeuse ou le brodeur de ton cœur. Nos ciseaux sont de la marque Bohin, fabriqués en Italie. 
  • Les autres objets de mercerie : tu peux compléter ces petits cadeaux par une pochette d’aiguilles Bohin de broderie made in France et un crayon bicolor lui aussi de chez Bohin et made in France super pratique pour tracer sur du tissu clair ou foncé ! 

Les motifs à broder

  • Les minis kits : Ils s’adressent à ces vieux loups de mer qui sont équipés un max : ils ont leurs fils, aiguilles et tambour prêt à broder ! Ce sont nos motifs hydrosolubles vendus par lot de 2 que tu peux retrouver dans chacun de nos thèmes. 

 

Cadeaux de noël broderie pour les Moussaillons de Baignoire qui veulent se jeter dans le grand bain (mais toujours avec des bouées) :

  • Les kits de broderie complets : ils contiennent tout le nécessaire pour se lancer dans la broderie ! Tous nos kits ont une version complète ou light  ! Tout le monde peut y trouver son bonheur ! 

Tu peux également choisir un kit de broderie selon ton niveau, accompagné d’un support pour faire un cadeau brodé par tes soins ! 

Pour toutes celles et tous ceux qui veulent broder toute l’année :

Tu veux un cadeau qui dure sur plusieurs mois, la box Willow est parfaite pour toi ! Chaque mois, toi ou le moussaillon de ton choix reçoit un motif exclusif ainsi que les fils pour le broder ! La première box contient, elle, un starter pack (light ou complet en fonction du matériel dont tu as besoin) avec un support à broder, 3 fils supplémentaires et le livret d’instruction ! Tu peux choisir la durée de l’abonnement : 3, 6 ou 12 mois. 

Enfin pour celles et ceux qui ont la flemme :

Et, pour celles et ceux qui adorent la broderie, mais qui ne veulent pas se lancer, tu as la rubrique by mamie avec ses nœuds papillons en bois brodés !

Nous suivre sur les réseaux sociaux :

SOS Mamie Sailor :

Un problème, une question, un blocage : n’hésite pas à me contacter en MP sur insta, je pourrais te donner des conseils et t’aider avec ta broderie !

4 conseils pour broder un torchon

Moussaillon de baignoire, tu as été désigné à la popote sur le bateau ? (Tu t’es abonné à la box 5 fruits et légumes). J’ai quelques conseils pour toi pour bien démarrer ta box.

La première est de faire tremper ton torchon 12h dans l’eau froide pour assurer un bon essuyage plus tard avant de te lancer dans ta broderie.

La seconde, c’est de tracer un quadrillage sur ton torchon pour pouvoir broder les motifs dans l’ordre au fil des mois, et pas te sentir perdu sur l’immensité de ce torchon. Tu peux utiliser un feutre effaçable à l’eau, un stylo frixion ou un crayon à tracer. De mon côté, j’ai divisé en 3 sur la largeur et en 4 sur la hauteur : ce qui me donne 3 cases sur 4 lignes !

La troisième, c’est de bien laver ton torchon à la température indiquée sur l’étiquette !

Et la dernière, c’est de kiffer chaque mois ta broderie et de nous envoyer une photo de ton torchon en cours et même du test de la fiche recette…

Torchon bio made in France de la box mensuelle de broderie mamie sailor sur une table en bois

Nous suivre sur les réseaux sociaux : 

 

SOS Mamie Sailor :

Un problème, une question, un blocage : n’hésite pas à me contacter en MP sur insta, je pourrais te donner des conseils et t’aider avec ta broderie !

La box mensuelle 100% broderie

Qu’est-ce que c’est une box de broderie mensuelle ?

Chez Mamie Sailor, on s’est inspiré des box de beauté mensuelle, pour te proposer un abonnement DIY et clé en main. Le principe est simple : tu choisis ta box, ton starter pack et la durée de ton abonnement, et c’est parti !

Comment ça marche cette histoire de box de broderie ?

Pour le starter pack, tu as le choix entre le light ou le complet. Dans la version light, tu as un support à broder, des fils pour commencer, deux aiguilles à broder et un livret d’explication. Pour le complet, tu as tout ça plus un tambour à broder, une boite range aiguilles et des ciseaux.  Ce starter pack, tu le reçois avec ta première box de broderie.

Ensuite chaque mois, en fonction de la durée choisi, tu reçois un motif exclusif sur le thème de ta box, deux fils, le pas à pas pour broder ton motif et une petite surprise.

Tous les 1ᵉʳˢ du mois, tu es prélevé et de notre côté, on t’expédie to box entre le 10 et le 15 du même mois.

 

Mamie Sailor - Box de broderie Willow - janvier- fils et motifs

 

Petit exemple du fonctionnement de la box de broderie :

  • Le 13 juillet, tu t’abonne le 13 juillet : tu payes le montant de ton starter pack.
  • Le 1ᵉʳ août, tu es prélevé pour la box d’août.
  • Le 10 août on t’envoie ton stater pack et ta box d’août.
  • Le 1ᵉʳ du mois d’après, tu es prélevé pour la nouvelle box et le 10 on t’envoie ta box, et ça jusqu’à la fin de ton abonnement.

 

Les avantages de la box broderie mensuelle :

  • Des motifs : chaque mois un nouveau motif (fini les heures perdues sur Pinterest pour chercher des motifs). Nos motifs sont dessinés exclusivement pour nos kits et n’ont pas été péchés sur une banque d’images…
  • Des couleurs : reçoit les couleurs associées au motif du mois, 28 échevettes DMC à collectionner
  • Un support : inclus pour broder tous les motifs dessus (plus besoin de réfléchir sur quoi broder !)
  • De la qualité : du matériel choisi avec soin, Mamie teste tout, fini les tambours qui ne tendent pas, les ciseaux qui ne coupent pas ou les fils qui s’effilochent
  • Facile : motifs accessibles aux débutants, instructions détaillées et la ligne SOS Mamie
  • Flexible : le choix entre 2 packs pour commencer sa box avec ou sans ciseaux et tambour
  • Sans prise de tête : une box sans engagement et tu peux changer la durée d’abonnement à tout moment
  • Sans mauvaise surprise : Les frais de port sont inclus

 

La box broderie pour qui, pourquoi ?

Nos box de broderie sont accessibles pour toutes et tous, que tu sois débutant ou que tu brodes depuis des années, tu peux t’abonner. Elle est évidemment mixte. Accessible à partir de 12 ans avec l’accompagnement d’un adulte pour les parties les plus « compliquées » ou pour l’utilisation du fer à repasser.

Tu peux l’offrir pour un anniversaire, noël ou toute autre occasion. Elle permet de prolonger le cadeau dans le temps… Ou tout simplement te l’offrir à toi-même parce qu’il n’y a pas de raison !

 

Tu veux en savoir plus sur la broderie ?

Tu peux en apprendre plus sur l’histoire de la broderie ou sur le matériel pour commencer la broderie. Et, si tu es un crack de la broderie, découvres tous nos kits ou nos articles de Mercerie.

Comment débuter la broderie : conseil pour bien choisir son matériel de broderie
Tout savoir sur le matériel de broderie pour les débutants
Mamie Sailor : quel matériel choisir pour commencer la broderie - Débuter la broderie

Nous suivre sur les réseaux sociaux : 

 

SOS Mamie Sailor :

Un problème, une question, un blocage : n’hésite pas à me contacter en MP sur insta, je pourrais te donner des conseils et t’aider avec ta broderie !

Le tambour à broder

Maintenant que tu as fait le tour du matériel nécessaire pour commencer la broderie. Mamie te propose de faire un petit tour d’horizon des différents types de tambour de broderie.

Il est très compliqué de broder sans tambour, ce dernier permet de tendre son tissu afin de faire ses points. Certains supports ne nécessitent pas de tension (jean épais, tissus enduits ou renforcés, feutrine épaisse, chaussures, objets en silicone, papier, carton, toiles à peindre, etc.) Mais il reste essentiel dans le travail de broderie, surtout si tu débutes. Il existe plusieurs formes de tambour : rond, ovale, carré, triangulaire, rectangulaire. Mais également une multitude d’accessoires pour faciliter la prise en main ou nécessaires à certaines techniques.

Tambour pour la broderie en bois de hêtre

Tambour de broderie ou cercle à broder

Les tambours ronds ou ovale sont les plus classiques, on en trouve de différents diamètres (6cm à 50cm), en plastique, bois ou métal. Ils servent à la plupart des techniques de broderie : points de croix, broderie moderne, punch needle, etc. Ce sont les plus faciles à trouver. Ce sont par ailleurs les plus simples à utiliser, on peut le monter sur des pièces de tissus ou des vêtements, taies d’oreiller, etc. Ce qui n’est pas le cas pour le métier à broder.

Ils existent dans différents matériaux :
  • En bois, ce sont les plus classiques et les plus anciens. Chez Mamie Sailor notre préférence va pour ceux en hêtre. Ils sont pour nous les plus robustes, les plus esthétiques et surtout ceux qui permettent de tendre le mieux le tissu sans pour autant l’abimer ou le marquer. Nous en avons une grande collection de toutes les tailles et la plus belle pièce reste celui de mon arrière-grand-mère, c’est vous dire la solidité et la longévité du tambour en bois de hêtre… Le bois de hêtre a l’avantage d’être léger, solide, résistant et souple ce qui évite qu’avec le temps le cercle ne se déforme ou cède. Avec le temps, il se patine et devient extrêmement doux… Est-ce qu’on t’a dit que le tambour en hêtre est notre chouchou ?
  • Les tambours en bambou sont les moins chers, mais aussi les plus fragiles, avec des finitions moins travaillées.
  • Ceux en métal n’ont pas de vis de serrage, mais un système de pince, ils sont essentiellement utilisés pour la broderie machine, mais peuvent également être utilisés pour la broderie à la main, plus fin que leurs homologues en bois, ils marquent plus le tissu et offrent une meilleure tension.
  • Il y a différents types de tambour à broder en plastiques, les imitations bois qui servent souvent de cadre d’ornements (voire plus bas) et ceux pour broder, ils ont l’avantage d’être plus légers, plus colorés et moins chers que les autres types de tambour, mais plus fragiles et moins résistants dans le temps. Le serrage se fait soit par une vis, soit par pince de serrage. Il existe aussi des cercles à broder en plastiques… carrés avec un système de fixation par clip.

Bon à savoir

Attention à vérifier qu’il n’y ait pas trop de jeu entre le tambour principal et le cercle de serrage ou au niveau de la vis : le tissu risque de glisser régulièrement et de se détendre.

On les utilise dans d’autre type de travaux manuels comme le patchwork, le boutis, le macramé ou encore la confection d’attrapes rêves.

Métiers à broder

Le métier à broder est un outil spécifique qui permet de broder sur de très grandes surfaces et de très grandes pièces ou de broder avec des techniques spécifiques comme la tapisserie ou le canevas. L’objet en lui-même est assez imposant une fois monté. On enroule la pièce de tissus en haut et en bas du métier. Cette technique permet de faire des pièces hautes en enroulant au fur et à mesure le tissu brodé en haut du cadre et en déroulant le tissu vierge du bas.

Il existe également les métiers à broder au crochet, qui sont soit des sortes de tables basses avec un cadre à tendre sur lequel on fixe la pièce à broder, soit un cadre simple sur pieds sur lequel on tend la pièce à l’aide de bandes de coton fixées sur le tissu à broder et le cadre, ça s’appelle les cadres à mortaises.

Les métiers à broder sont très spécifiques, ce sont des beaux objets, mais sont onéreux et pas vraiment adaptés aux débutants.

Accessoires pour tambour de broderie

Les fixations à tambours

Il existe une multitude d’accessoires pour les tambours qui permettent d’avoir les deux mains libres pour broder. Ce sont des pieds de différentes hauteurs. Certains tambours sont directement sur pieds. Ces dispositifs sont indispensables pour certains types de broderie ou les deux mains libres sont nécessaires : la broderie au crochet telle que la broderie de Lunéville ou le punch needle.

  • Le tambour sous cuisse qui permet de maintenir le travail en étant installé sur un canapé ou un lit.
  • Celui à fixer ou poser sur une table, qui soulage le dos (on a tendance à vite adopter une mauvaise posture pour broder).
  • Les pieds pour fixer les métiers ou les cercles à broder, ils ont l’avantage de permettre de régler l’orientation du tambour en fonction de la hauteur et de la position assise.

Les autres accessoires

On trouve également un certain nombre de lampes, de loupes et de support à modèle pour faciliter la vision de ce travail minutieux, reposer ses yeux et suivre les instructions notamment avec la broderie au point compté, ces accessoires peuvent être combinés, sur pieds, indépendant, à fixer sur le métier à broder, bref toutes les combinaisons sont imaginables et trouvables !

Tambours à broder

Astuces de grand-mère

En cas de jeux trop important ou d’un tissu trop fluide ou élastique, on peut venir enrouler le cercle principal de bande ou biais de coton. Ça créera une épaisseur supplémentaire qui permettra d’ajuster le jeu entre les deux cercles et il permettra au tissu fin et souple de s’accrocher aux fibres du biais et ne glissera plus sur les parties lisses du tambour.

Il existe aussi des tambours d’ornement : ils servent de cadre pour mettre en valeur son travail de broderie, certain de quelques centimètres que l’ont peu porter en bijoux : pendentifs ou broches. Ces derniers ne peuvent pas être utilisés pour broder, il faudra alors travailler sur un tambour classique avant de découper son motif pour l’insérer dans le support final.

Si cet article t’a plu, tu peux découvrir celui sur l’histoire de la broderie juste ICI !

Comment débuter la broderie : conseil pour bien choisir son matériel de broderie
Tout savoir sur le matériel de broderie pour les débutants
Mamie Sailor : quel matériel choisir pour commencer la broderie - Débuter la broderie

Nous suivre sur les réseaux sociaux : 

 

SOS Mamie Sailor :

Un problème, une question, un blocage : n’hésite pas à me contacter en MP sur insta, je pourrais te donner des conseils et t’aider avec ta broderie !

Le matériel de broderie : par où commencer ?

Moussaillon, l’idée de customiser tes vêtements et de créer des objets originaux te titille les mains, mais tu ne sais pas où commencer ? Pas de panique ! Mamie Sailor est là pour te guider et t’aider à commencer la broderie sereinement. Avant toute chose, il va falloir t’équiper un minimum pour te lancer. La bonne nouvelle, c’est que si tu choisis bien ton matériel, il va te durer dans le temps, à condition de pas tomber dans certains pièges. Pas de stress, tu n’as qu’à suivre les conseils de Mamie Sailor. 

Quel matériel pour commencer la broderie ? 

Le tambour à broder

MAteriel de broderie : 3 tambours à broder dans des tailles différentes

Le tambour est un des éléments essentiel pour broder. Il te permet de tendre ton support pendant que tu brodes pour faire des beaux points réguliers. Il est indispensable pour commencer. Et pourtant, ce n’est pas évident de choisir son premier tambour : quelle taille, quels matériaux ou encore quelle forme ? Beaucoup trop de choix ! 

Mamie te conseille de t’orienter vers un tambour de taille moyenne : entre 10 et 14 cm : c’est le plus polyvalent : tu pourras broder sur des “petits” supports tout en t’attaquant plus tard à de grandes pièces. En effet, pas besoin d’avoir un tambour à la taille de ton motif tant que tu peux y tendre ton support. Si ton motif est beaucoup plus grand que ton motif, tu devras broder par zones et déplacer ton tambour une fois la zone entièrement brodée. 

Ensuite pour la forme, un rond classique est très bien pour débuter, ce sont les plus abordables et surtout les plus faciles à trouver. Les ovales et triangulaires sont plutôt destinés à l’ornementation et l’encadrement de broderie. 

En ce qui concerne le matériau, il existe des tambours en bois, bambou, plastique et même métal… Tu trouveras plus facilement ceux en bois et ceux en bambous, ce sont les plus rependus. 

Si tu veux du matériel de qualité qui va te durer une vie ou plus, ton choix est simple : un tambour en bois de hêtre ! Les tambours en bambou sont fragiles, difficiles à serrer et offrent une mauvaise tension du support. Certes, ils sont très économiques, mais sont souvent de très mauvaise qualité. Passe ton chemin, jeune padawan ! 

Les aiguilles spéciales broderie

Chez Mamie Sailor, on est fan des aiguilles de chez Bohin ! Pas de secret, elles sont pratiques, abordables, de toutes les tailles, pour tout type de broderie et surtout, elles sont entièrement made in France ! 

On te conseillera de bien choisir des aiguilles à broder, ni à coudre, ni à point de croix, ni à perler, ni à canevas, ni à tricot ! Les chas (le petit trou de l’aiguille) et la pointe sont différents selon l’utilisation, c’est pourquoi il est important de prendre la bonne aiguille pour la bonne pratique. Le choix de l’aiguille se fera en fonction du support et du fil utilisé. Tu trouveras chez Bohin ou encore chez DMC des pochettes d’aiguilles avec différentes tailles à l’intérieur pour tester sereinement.

 

Les fils à broder

Tu trouveras tout un éventail de marques, de couleurs, de types et de qualité de fils. Pour commencer, Mamie te conseille le fil de coton mouliné ou perlé. Abordables et faciles d’utilisation, tu auras un énorme choix de couleurs pour te lancer, les marques les plus connus étant DMC et Anchor que tu trouveras un peu partout. 

Il existe également des fils de soie, de lin, de laine, de coton satinés… plus difficiles à trouver et souvent plus chers que le coton, ils permettent de varier les matières et les effets. 

Enfin, il y a les fils synthétiques et notamment les fils métallisés : très beaux, brillant, cliquant, mais surtout très compliqués à broder. Ils sont fragiles, font facilement des nœuds, cassent, accrochent le tissu. Bref, ils peuvent rebuter le petit moussaillon que tu es. Mais pas de panique, il existe des trucs et astuces pour te faciliter la vie : broder un seul brin à la fois, faire des petites aiguillées (c’est-à-dire utiliser des petites longueurs de fils dans ton aiguille) et surtout utiliser un petit galet de cire pour enduire ton fil et te permettre de le faire glisser plus aisément dans le tissu. La cire va enrober le fil et le consolider. Tu peux trouver ces galets en mercerie, ou ceux faits-mains par nos soins sur la boutique.

Et tout le reste

Dans les essentiels pour commencer, on te conseille également une petite paire de ciseaux de broderie ou un coupe-fils (plus pratique que tes ciseaux de cuisine) ils permettent de couper sans risque les petits fils qui dépassent et sont facilement transportables. 

Il te faudra de plus des cartonettes pour ranger tes fils et éviter qu’ils ne s’emmêlent. Il en existe en carton, plastiques, bois, mais tu peux utiliser des pinces à linge si tu préfères. 

Il te faut aussi un moyen pour tracer ton motif sur ton support. Là le choix est vaste et le cœur de Mamie balance… Le feutre effaçable à l’eau, le stylo friction, le crayon de tailleurs, le simple crayon gris, le papier calque, le papier carbone… Ou dernière invention dans le monde ultra-hightech de la broderie : le papier hydrosoluble ! C’est ce que l’on a choisi pour les kits Mamie Sailor. C’est du papier autocollant et hydrosoluble que tu peux trouver vierge ou pré-imprimé. Il te suffit de le découper et le coller sur ton support, s’il est vierge, de dessiner ton motif dessus. Une fois que tout est brodé, tu passes ta broderie sous l’eau et il se désagrège complément laissant seulement ta broderie apparente sur ton support !  

Mercerie Mamie Sailor : Crayons Bohin en bois tenus dans une main de mannequin

 

Ensuite, tu peux agrémenter ton matériel de broderie par des boites de rangements pour tes cartonettes, des trousses pour ranger tout le matériel de mercerie. Des needle minder pour ne plus jamais perdre ton aiguille, un enfileur de fil pour te faciliter la vie, des dés à coudre…

Où trouver son matériel de broderie ?  

Tu peux trouver tous ces articles de broderie et de mercerie sur diverses plateformes et en boutique. 

Le premier choix de Mamie c’est évidemment ta mercerie de quartier ou de village. Malheureusement, elles se font de plus en plus rares, le gros avantage, c’est que les mercières (et merciers ?) savent de quoi il retourne. Les personnes qui tiennent ces petites boutiques vont pouvoir te conseiller de A à Z sur ce que tu cherches. 

Tu as ensuite les sites de mercerie spécialisés comme Rascol, la maison du canevas, etc. Y sont référencés divers types de produits et de qualités, souvent moins chers que la mercerie traditionnelle, mais sans le conseil qui va avec.

Tu peux également te tourner vers des grandes enseignes type Cultura, bien moins spécialisées, tu risques de ne pas tout y trouver et te sentir perdu dans les rayons. 

Enfin, tu as le site Mamie Sailor, où l’on a composé des kits complets qui te permettent de te lancer et de t’équiper simplement et sans prise de tête. Du matériel de qualité, des motifs fun, pleins de conseils pour te lancer et même une partie de la boutique entièrement dédiée à de la Mercerie Créative !

Ça y est, tu as toutes les infos sur le matériel pour commencer à broder !

 

Et si tu veux en apprendre un peu plus sur l’histoire de la broderie, c’est par ICI !

Comment débuter la broderie : conseil pour bien choisir son matériel de broderie
Tout savoir sur le matériel de broderie pour les débutants
Mamie Sailor : quel matériel choisir pour commencer la broderie - Débuter la broderie

Nous suivre sur les réseaux sociaux : 

 

SOS Mamie Sailor :

Un problème, une question, un blocage : n’hésite pas à me contacter en MP sur insta, je pourrais te donner des conseils et t’aider avec ta broderie !

La broderie : quelques mots pour une histoire millénaire

Merci à Léa R., Historienne, pour ces quelques mots…

« Sous leurs doigts, de longs fils d’or s’unissent à la laine »

Ovide, Les Métamorphoses, Chant IV.

Dans la mythologie :

Art d’embellissement des tissus associé à la pratique du tissage, la broderie existe dès l’Antiquité et elle apparaît ponctuellement dans la mythologie et dans les grands récits : « Et, dans sa haute demeure fermée, elle tissait une toile double, splendide et ornée de fleurs variées » est-il écrit au sujet d’Andromaque, épouse d’Hector, dans l’Iliade d’Homère. La broderie se décline également dans la mythologie autour de la figure d’Arachné, jeune femme incarnant la perfection dans l’art du tissage, transformée en araignée par sa concurrente dans ce domaine selon les Métamorphoses d’Ovide. Ces traces mythologiques témoignent du caractère ancestral de la broderie, inventée en vue de magnifier et d’embellir les tissus.

La broderie dans le monde :

La broderie est un art existant dans diverses régions du monde dans des périodes très anciennes, non seulement dans les régions grecques, notamment en Inde, en Egypte ou en Chine où se développe la broderie sur soie. En Chine, déjà existante vers le IIe millénaire, la broderie est considérée comme un art raffiné marqueur d’un statut social. La broderie Xiang fait partie des broderies chinoises antiques : plusieurs objets brodés ont été retrouvés dans la nécropole des Han à Mawangdui (IIe siècle a.-v. J-C.). Pratique partagée à l’échelle mondiale, la broderie rend compte d’un savoir-faire, d’un art des civilisations antiques.

Dès le Ve siècle, les productions byzantines acquièrent une renommée importante dans le domaine textile, et notamment dans le tissage et la teinture. La soie, matière de prédilection pour la broderie d’ornement, provient de Perse, jusqu’à l’import de vers à soie depuis la Chine : les étoffes de soie brochées sont la production la plus importante de l’empire byzantin, sans pour autant que les techniques de broderie soient abandonnées. Constantinople s’affirme comme le premier lieu de production de soie en Méditerranée et devient un centre de tissage et de broderie renommé entre le VIIIe et le Xe siècle, puis cette ville se spécialise dans les broderies d’or et les habits religieux jusqu’à la moitié du XVe siècle. L’Asie, l’Egypte et l’Empire byzantin ayant le monopole sur la production des étoffes brochées, l’art textile européen utilise uniquement la broderie comme technique d’ornement des tissus.

La broderie au moyen-âge :

Dans l’Occident médiéval, la broderie connaît un développement considérable par le catholicisme qui recourt à cette technique pour l’ornementation des bâtiments religieux, notamment en France et en Italie : la broderie devient un apparat du catholicisme et des pouvoirs royaux, militaires et princiers. La tapisserie de Bayeux réalisée en 1066 est un symbole de la broderie médiévale occidentale. Dans les régions germaniques et autrichiennes, la broderie est fabriquée majoritairement dans les abbayes. Ce n’est qu’à l’époque gothique que des brodeurs professionnels s’installent dans les principales villes. La production anglaise, dite opus anglicanum puis « façon d’Angleterre », occupe la première place en Europe à cette période. L’opus anglicanum caractérise une broderie sur soie et pouvant être associée à de la joaillerie ou de fils d’or, qui orne principalement les décorations religieuses entre le XIe et le XIVe siècle : elle se diffuse dans toute l’Europe et devient la façon la plus répandue de broder en Europe. Des grands ateliers existent, notamment à Londres, témoignant d’une professionnalisation de l’art de broder. De même, en France, la broderie devient une profession par la création d’un corps de métier au XIIIe siècle : le corps des brodeurs s’organise à Paris en 1272. Ainsi, la broderie peut être soit pratiquée à domicile, dans les couvents ou dans des ateliers professionnels. Au même titre que les tisserands, drapiers, teinturiers ou dentellières, les brodeurs-chasubliers œuvrent pour des ornements d’église ou des vêtements, broderies faites à l’aiguille et composée de fil d’or, d’argent et de soie.

En France :

A partir du XIVe siècle en France, la broderie connaît un véritable essor dans son usage, en n’étant plus seulement l’apanage des pouvoirs ecclésiastiques et royaux : les vêtements et accessoires ainsi que les tissus et tentures d’ornement pour les chambres sont désormais brodés. Se développent également les « peintures à l’aguille » : la broderie se rapproche de plus en plus de la peinture en raison de la finesse du décor. La période de la Renaissance est marquée par un développement de l’usage du point de croix en Europe. La broderie est aussi une question de goût vestimentaire et décoratif, qui reste dominant en France et en Italie au moins jusqu’au XVIe siècle. Au XVe siècle, la broderie blanche se développe en Europe et les fabriques d’étoffes brochées sont de plus en plus nombreuses dans la péninsule italienne : Venise, Gênes et Milan deviennent progressivement des centres de fabrication renommés à l’échelle de l’Europe. La broderie devient un objet commun au XVIe siècle pour deux raisons : l’essor des fabriques participant à l’augmentation du commerce et la création de l’aiguille en acier qui contribue à accroître la pratique domestique. En Europe, elles proviennent majoritairement d’Italie.

En France, la région alsacienne est spécialisée dans la broderie en point natté ou de croix, notamment avec du fil rouge du Rhin depuis le XVIe siècle. Ce n’est qu’au milieu du XVIIIe siècle que Paris et Lyon débutent leur production de broderie. Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, les « broderies d’Alger », aux motifs en fil de soie rouge et bleu, prennent une ampleur considérable et sont influencées par les productions turques en raison de la domination ottomane à cette période. L’Inde produit des imprimés et des broderies pour l’Europe dès le XVIIe siècle : la production indienne du siècle suivant est marquée par l’utilisation décors chinois, aux motifs traditionnels moghol, perse et hindou. En Europe, on assiste à un changement de style au XVIIIe siècle marqué par une complexification des dessins, qui deviennent plus réalistes, notamment par la broderie de paysage. C’est en 1770 que le premier livre technique est publié, à savoir L’Art du brodeur par Charles-Germain de Saint-Aubin. A cette période, la Suisse acquiert également un nouveau centre prestigieux de broderies blanches, à Appenzell près de Saint Gall, dont la manufacture reste manuelle jusqu’au milieu du XIXe siècle.

En France, la Révolution française marque un changement dans l’utilisation de la broderie qui n’est plus réservée aux élites sociales : par exemple, les costumes populaires normands et les coiffes régionales commencent à être brodés à la toute fin du XVIIIe siècle. En Grèce, la broderie est une activité courante : chaque région a ses propres motifs, surtout pour les costumes, la broderie devenant ainsi un indicateur régional. Le XIXe siècle est marqué par une demande croissante de broderie : on assiste à sa démocratisation, et en même temps à une baisse de la qualité en raison de techniques moins fines mais plus économiques et rapides. La broderie d’abécédaires, qui existe depuis le XVIIe siècle, devient un exercice central et se popularise au XIXe siècle en étant associé à l’apprentissage de la lecture.

Industrialisation des savoir-faire :

Dans un mouvement général d’industrialisation des sociétés européennes au XIXe siècle, la mécanisation de la broderie, permettant une augmentation de la production, est lancée par l’invention de la machine à broder par Josué Heilmann en 1828 à Mulhouse, suivie en 1844 par le dépôt d’un brevet pour une machine à broder au crochet. La machine d’Heilmann est achetée par différents ateliers en France, Allemagne, Suisse et Angleterre, ce qui conduit à la diminution de la pratique artisanale à l’augmentation de la broderie mécanique et industrielle. Cette mécanisation et le développement de l’impression industrielle produit une baisse de l’importation des produits brodés et imprimés d’Inde. A la même période, la pratique artisanale se spécialise dans des objets de luxe, notamment la broderie de Lunéville qui acquiert une renommée importante, par un point de chaînette sur du tulle auquel est intégré paillettes et perles avec un crochet. Ainsi, le XIXe siècle est marqué par une production croissante et à une démocratisation des motifs brodés par la mécanisation, et à l’inverse, à une spécialisation dans le luxe de la broderie manuelle. La couture devient une pratique exclusivement féminine, alors que l’on trouvait beaucoup de brodeurs dans les siècles précédents.

Avec les deux guerres mondiales, l’industrie de la broderie s’essouffle la pratique décline fortement, bien que la broderie continue d’être enseignée aux écolières. Parallèlement les mouvements féministes du XXe siècle délaissent fortement cette activité, considérée comme celle de femmes reléguées à la maison. Cette image de la broderie associée à la femme au foyer se développe d’autant plus avec la création de magazines féminins dédiés à la broderie, comme Le Petit Echo de la Broderie ou Le Journal des Brodeuses : la broderie devient un loisir féminin. La haute couture réinvestit la broderie comme un art, notamment la broderie de Luneville.

La broderie aujourd’hui :

Aujourd’hui, différentes écoles prestigieuses enseignent la broderie d’art, comme l’école Lesage à Paris ou l’Atelier Bizet. La broderie suscite un nouvel attrait, tant pour le prêt-à-porter (il suffit de regarder le nombre de pièces brodées industriellement dans les grandes enseignes !) que comme pratique de loisir. La broderie est réinvestie aussi comme un art féministe, engagé et diffusé sur les réseaux sociaux. La broderie : un luxe, un art et un plaisir au XXIe siècle.

 

Bibliographie indicative

 

Et pour en apprendre un peu plus sur le materiel de broderie c’es par ICI !

Tous nos thèmes de kits de broderie

Marin

90’s

Willow

Street Food

Space Opéra